LIVRE D'OCCASION

« Aujourd’hui, j’ai lu un excellent article de Jean-Jacques Servan-Schreiber dans l’Express. Cet article m’a vivement impressionné et doublé de courage », ont pu lire nos soldats en 1957 sur le journal de marche d’un rebelle capturé en Algérie.
« Je ne me suis référé, pour ma documentation, qu’à des reportages ou témoignages de Français, soldats ou civils, publiés par des journaux de France, tels que Témoignage Chrétien, L’Express, France-Observateur… » disait en 1957 à la tribune de l’O.N.U. un délégué tunisien, en préambule à une violente diatribe contre la France.
Pour son œuvre accomplie au Ministère de la Défense Nationale, et notamment l’édification du barrage électrifié de la frontière algéro-tunisienne, André Morice a subi naguère de la part de cette presse des attaques violentes et concertées, directement inspirées, d’ailleurs, par le Parti communiste. André Morice assigna ses diffamateurs en justice. La calomnie fut prouvée. Les condamnations prononcées furent d’une sévérité exceptionnelle.
Mais à l’occasion de ce procès, l’ancien Ministre de la Défense Nationale ne s’est pas contenté de se défendre. Il a non seulement démontré le caractère strictement politique de l’offensive lancée contre lui, mais ouvert le dossier, tout le dossier de la « presse de la trahison ». C’est ce dossier qui est aujourd’hui livré au public. Il est terrible.