L’auteur relate comment, sur les instances de ses collègues du gouvernement, il consentit à renoncer à ses fonctions ministérielles pour accepter, à un moment critique, en février 1948, le poste de Gouverneur Général de l’Algérie, avec mission d’y mettre en application le « statut » de septembre 1947. Ce statut, élaboré à la suite des émeutes de Sétif et de Guelma de mai 1945, et de la dure répression qui suivit, était rejeté par les partis nationalistes algériens et inquiétait les Algériens de souche européenne. On lira avec un intérêt croissant la relation des efforts du Gouverneur Général, des difficultés, des préjugés, des égoïsmes et des fanatismes qui contrarient les résultats de cette politique généreuse. On lira avec un intérêt passionné ses commentaires sur la rébellion algérienne et l’attitude des gouvernements français vis-à-vis de ses chefs. De telles pages éclairent le passé récent de l’Algérie Elles expliquent la situation présente.
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