En 1956 le monde frôla la guerre. Nasser, exaspéré par les atermoiements des Américains à financer le barrage d’Assouan, déçu par leur refus, nationalisa le canal. Pour la France c’était l’Algérie qui basculait, pour l’Angleterre c’était l’épreuve de sa puissance, pour Israël l’occasion de desserrer l’étreinte, Khrouchtchev se trouvait aux prises avec la Hongrie. D’où ce traité de Sèvres inconnu du public des parlements, des cabinets, des chancelleries. On décida de débarquer. On débarqua. Russie, Etats-Unis intervinrent. Allait-on se battre ? Alors deux hommes, Hammarskjöld de l’O.N.U., Lester Pearson, ministre des Affaires étrangères du Canada, engagèrent une lutte épique et sauvèrent la paix. Mais Foster Dulles, l’Américain, loin de calmer les susceptibilités françaises, frotta de sel la plaie. Ce qui explique aujourd’hui bien des choses. Le public aime à savoir ce qui se trame dans l’ombre des chancelleries. Grâce au livre de Terence Robertson, aujourd’hui il comprend tout.
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